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Fernand CAZY, Ténor léger d’opérette, ténor bouffe (Trial) et fantaisiste belge (-)


Portrait de pied, format carte postale dans le Chef des eunuques (Le Pays du sourire), Le Mans, 1935.
Intéressante carrière en Belgique et principalement en France, Algérie, Tunisie, Maroc et Monte-Carlo. Né à Tournai, issu d’une famille de musiciens (sa mère, Jeanne ou Jane Cazy, es chanteuse), ainsi que l’une de ses sœurs (Marcelle Cazy), il débute en Belgique pendant la première guerre mondiale en jouant dans des sociétés d’amateurs : comédie, puis opérette et occasionnellement, fantaisie. Doué de solides dons d’acteur, il débute en 1918 au Théâtre du Vieux Bruxelles avec Meg De Cock. Puis, pendant trois saisons, il est pensionnaire du Théâtre Scala (Anvers) et du Théâtre de l’Alhambra (Bruxelles.). Fernand Cazy se taille une brillante réputation : fin musicien, excellent interprète au jeu de scène très sûr, il est engagé en France. Il sillonne de nombreuses villes : Angers (membre de la troupe), Bordeaux, Dijon, Lille, Marseille, Le Mans, Menton, Metz, Montpellier, Nice, Paris (Théâtre des Bouffes-Parisiens, Gaité Lyrique, Théâtre Sébastopol et Théâtre des Variétés), Saint Etienne et Tourcoing. Il chante également à Monte-Carlo, Alger, Tunis, Oran et Casablanca. A ses débuts, il aborde les deuxièmes plans, puis évolue vers les premiers rôles (opérette.) Après des fructueuses saisons où il empoche des cachets significatifs, le ténor retrouve Bruxelles, où il poursuit ses activités musicales comme Trial et premier fantaisiste, puis il se fixe à Mons à partir de 1929. Fernand Cazy chante dans sa ville natale de Tournai, à Charleroi, Namur, Ostende, au Grand-Théâtre de Verviers (saison 1933-1934), ainsi qu’au Théâtre Royal de Gand, notamment pour la création in loco de Pierre Loustot (dans l’opérette Nina Rosa, 1935.) Toujours à Gand, il prend part à la première de Giuditta (avec Gaby Dorley et Simon Bricoult), 1936. Ses saisons gantoises sont un franc succès et il assure de nombreuses représentations dans cette ville jusqu’en 1938. Une fois retiré de la scène, il se serait consacré à la mise en scène.
Photographie : J. Evers, Angers
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®

 

Portrait ¾ de buste, format carte postale dans Daniel (Le Chalet, opéra comique en un acte de Adolphe Adam), 1935-1936. Dédicacé Berthe Varny, soprano Desclausas, puis duègne et maîtresse de ballet, épouse de Jean Colard, baryton, régisseur général, metteur en scène, puis directeur du Grand-Théâtre de Verviers.
Photographie : J. Buyens, Gand
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®

 

Portrait ¾ de buste, format carte postale, sans date. Sur ce cliché, Fernand Cazy tient son petit Carlin dans ses bras. Il le suit régulièrement lors de ses déplacements, au point d’agacer certains de ses partenaires de théâtre ! Lors de l’entracte d’une représentation de Le Pays du sourire à Gand (1936), le taquin petit chien pénètre dans la loge de Mi (chanté par le mezzo-soprano belge Gina Berthot) et dévore allégrement tout un pan de sa robe de scène ! Dédicacé à Jean Colard et Berthe Varny.
Photographie : J. Buyens, Gand
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®