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Jean ARNOLD, Ténor lyrique, puis demi-caractère belge (--1965)

Portrait ¾ de pied, de face dans Canio (Paillasse), Bruxelles, 1949.
D’abord baryton, il passe au registre de ténor, en se perfectionnant auprès du ténor et pédagogue belge Maurice Weynandt. Il reçoit également les conseils de Joseph Rogatchewsky (art lyrique) et d’Emile Tilkin-Servais, deux éminents solistes internationaux. Après des débuts incertains où il ne trouve pas sa véritable vocalité, il débute au Théâtre Royal de Liège et il axe ensuite une grande partie de sa carrière au Théâtre Royal de la Monnaie où Corneil de Thoran l’engage en 1945. Il reste à la Monnaie dix ans en chantant les premiers lyriques et les demi-caractère aux côtés des meilleurs membres de la troupe et des solistes invités, en participant à quelques créations, dont celles du Prince (La Sirène au pays des hommes, légende dramatique de Léopold Samuel, 1946), le Prince (Blanche-Neige, l’opéra de Franz Schubert), Sextus (Jules César, 1947) et le rôle-titre d’André Chénier (1950.) Jean Arnold chante sur les principales scènes lyriques de Belgique et donne des représentations en France (Paris, Nice, Lille, Bordeaux, Tourcoing, Aix-en-Provence et Vichy.) Sa voix n’est pas particulièrement éclatante, mais il sait l’utiliser et grâce à la facilité de sa quinte aigue, il peut affronter les rôles les plus exigeants. Il est surtout un excellent acteur, attentif au moindre geste et détail de mise en scène. Il entretient une liaison secrète fort contestée avec une éminente soliste de la Monnaie. Il décède accidentellement en France en pleine gloire.
Photographie : H. Vermeulen, Bruxelles
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®

 

Portrait de pied, de face dans Jean (Hérodiade), au mezzo-soprano, concertiste et pédagogue belge Yetty Martens (1915-2004),
Théâtre Royal de la Monnaie, 1949.
« A Mademoiselle Yetty Martens, en témoignage de l’amitié la plus vive et ma plus profonde gratitude à la grande artiste qui a bien voulu m’honorer de ses précieux conseils, J.A. »
Photographie : H. Vermeulen, Bruxelles
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®

 

Portrait de pied, de face dans Escamillo (Carmen), cliché remontant à l’époque où le ténor chantait les rôles de baryton, Théâtre Royal de la Monnaie, mai 1943.
Photographie : H. Vermeulen, Bruxelles
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®

 

Portrait de pied, de profil, dans le rôle-titre de Parsifal, Théâtre Royal de la Monnaie, 1949.
Photographie : H. Vermeulen, Bruxelles
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®