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Mario ALTERY, Ténor lyrique français (1892-1974)

Portrait de pied dans Roméo (Roméo et Juliette), Opéra Comique, sans date.
Débuts en 1935 à l’Opéra Comique dans Gérald (Lakmé) : il y chante le Comte Almaviva (Le Barbier de Séville), Don José (Carmen), Turriddu (Cavalleria rusticana), le Noctambule (Louise), Ramón (La Habanera), Roméo (Roméo et Juliette), Vincent (Mireille), Nadir (Les Pecheurs de perles), Des Grieux (Manon), Canio (Pagliacci), Rodolfo (La Bohème), Alfredo (La Traviata), Mario Cavaradossi (Tosca), etc. Il rejoint ensuite l’Opéra de Paris où il est applaudi dans Mylio (Le Roi d’Ys), Faust (rôle-titre), Roméo et Juliette etc. Il se produit sur les principales scènes lyriques françaises, aux côtés des meilleurs artistes de son époque tout en consacrant une part non négligeable de son activité au concert. En Belgique, il interprète une partie de son répertoire au Grand-Théâre de Verviers (1937-1938), au Théâtre Royal de Gand (1937-1939), ainsi qu’au Théâtre Royal d’Anvers, etc. Parallèlement à sa carrière de premier ténor d’opéra et d’opéra comique, il donne de nombreuses représentations d’opérette qu’il affectionne tout particulièrement à un tel point qu’une partie de son élégant appartement parisien est richement décoré de chinoiseries rappelant Le Pays du sourire (rôle du Prince Sou-Chong), que le ténor aime interpréter. Il est le père de la chanteuse d’opérette et de variétés Mathé Altéry. Ce dernier sera son principal professeur de chant : ils enregistrent ensemble des extraits des Les Trois valses (Oscar Straus.) Le ténor laisse un legs discographique plutôt confidentiel.
Photographie : Intran Studio, Paris
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®