Stany BERT, Ténor léger belge (1929-)
Portrait de pied dans Beppe l’Arlequin (Paillasse), Théâtre Royal de Gand, saison 1958-1959.
Il débute au Théâtre Royal de Liège en 1953 dans Franz (Chanson d’amour), puis il y aborde ses premiers emplois d’opéra comique et d’opérette. Il rejoint ensuite le Théâtre Royal de Gand où il devient un habitué (1956-1977), dans un ample répertoire, e.a. le Comte Almaviva (Le Barbier de Séville), Nadir (Les Pêcheurs de perles), Jean (Le Jongleur de Notre-Dame), Edgard (Lucie de Lammermoor), André Chénier, Grénicheux (Les Cloches de Corneville), Ange Pitou et Pomponnet (La Fille de Madame Angot), Tybalt (Roméo et Juliette), Antonin (Ciboulette), Gontran (Les Mousquetaires au couvent, Lancelot (La Poupée, Beppe l’Arlequin (Paillasse), le Clown (Les Saltimbanques : autre rôle dans lequel il recueille un vif succès grâce à son agilité scénique), Léopold (La Juive : dont il existe un enregistrement live avec les soprani belges Géri Brunin et Lia Rottier, Tony Poncet et Tadeusz Wierzbicki, sous la direction de Robert Ledent), Ruedi (Guillaume Tell) et Bobinet (La Vie parisienne.) Il y crée le Chevalier de la Force (Dialogue des carmélites aux côtés des solistes de la troupe, dont les artistes belges Lucienne Delvaux, Huberte Vecray, Géri Brunin, Marian Balhant, Lia Rottier, etc. sous la direction de Robert Ledent), Zuckertanz (Maria Golovine, toujours aux côtés de solistes belges tels que Ysel Poliart, Lucienne Delvaux, Renée Varly, Ernest Delmarche, etc., à nouveau sous la baguette de Robert Ledent, 1960.) Il chante en Algérie (Alger, Oran, Constantinople), en Grande-Bretagne, au Luxembourg et en 1957, il effectue une tournée au Congo belge avec Le Barbier de Séville et Nika Magadoff (Le Consul.) Il chante régulièrement en France : Angers, Avignon, Bordeaux, Calais, Dijon, Dunkerque, Lilles, Limoges, Metz, Reims, Tourcoing et Paris (Théâtre de la Porte Saint Martin .) Stany Bert chante sur les principales scènes lyriques de Belgique, notamment au Grand-Théâtre de Verviers où il ajoute à son répertoire Tonio (La Fille du régiment), Daniel (Le Chalet) et Dixon (La Dame blanche.) Au Théâtre Royal de la Monnaie, il participe à la création de Dialogues des carmélites (distribution quasiment pareille qu’à Gand), 1959. En 1970, il quitte la scène afin de poursuivre une carrière administrative à la Radio belge. Voix claire et brillante, magnifiquement timbrée, Stany Bert est naturellement doué pour la scène et en dépit de sa petite stature, il offre un jeu d’acteur dynamique et captivant.
Photographie : J.M. Mertens, Antwerpen
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®
Portrait ¾ de buste, de face dans Tybald (Roméo et Juliette), Théâtre Royal de Gand, saison 1958-1959.
Photographie : J.M. Mertens, Antwerpen
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®
Portrait ¾ de buste, de face dans le Chevalier de La Forcce (Dialogues des carmélites), création pour la Belgique, Théâtre Royal de Gand, 6 février 1959.
Photographie : J.M. Mertens, Antwerpen
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®
1ère page du programme de la création de Dialogues des carmélites au Théâtre Royal de la Monnaie, le 29 octobre 1959, autographié à l’encre bleue par le compositeur Francis Poulenc et offert au ténor qui y interprète le Chevalier de La Force, peu de temps après la création au Théâtre Royal de Gand.
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®