André D’ARKOR, Ténor léger puis lyrique belge (1901-1971)
Portrait de pied, de face dans Des Grieux (Manon), Bruxelles, 1937.
Superbe carrière pour cet élégant ténor à la voix lumineuse et au style impeccable, l’un des artistes les plus populaires du Théâtre Royal de la Monnaie entre 1930 et 1947. Apès ses débuts au Théâtre Royal de Liège (1925), son parcours est exemplaire, passant du ténor léger au lyrique brillant, voire au grand lyrique. Son émission souple, étendue et brillante en font l’un des meilleurs ténors de sa génération, un pilier de la Monnaie. Sa formation accomplie auprès de maîtres tels que Emile Engel, Eugénie Armand-Coppine et François Malherbe ne pouvait produire qu’un élément de tout premier plan. Son répertoire s’étend de l’opéra, à l’opéra comique, en passant par l’opérette. Elégant dans Fernand (Cosí fan tutte), virtuose dans le Comte Almaviva (Le Barbier de Séville), brillant dans George Brown (La Dame blanche) ou Chapelou (Le Postillon de Longjumeau), rêveur et romantique dans Nadir (Les Pêcheurs de perles) ou Des Grieux (Manon), il se montre passionné dans le rôle-titre de Werther ou dans Roméo … Il chante sur toutes les scènes lyriques de Belgique et donne des représentations en Suisse, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Il consacre une partie de son activité au concert et au récital. A partir de 1945, André d’Arkor est à la tête du Théâtre de Liège, jusqu’en 1965. Sous sa direction, le théâtre voit défiler – en perpétuant la tradition – des artistes belges, français et internationaux de tout premier plan, donnant ainsi un lustre particulier aux saisons liégeoises. Il se consacre également à l’enseignement. Partenaire privilégié de la troupe de la Monnaie et de ses solistes, il forme, avec le soprano belge Clara Clairbert, le couple lyrique idéal. L’entente entre les deux débouche sur une longue relation, forte, passionnée et tourmentée … Il laisse un splendide legs discographique.
Photographie : R. Marchand, Bruxelles
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®
Portrait de pied, de face dans le Duc de Mantoue (Rigoletto), Théâtre Royal de la Monnaie, 1942.
Photographie : R. Marchand, Bruxelles
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®
André D’ARKOR et Clara CLAIRBERT
Roméo et Juliette
Soprano lyrique-coloratura belge (1899-1970)
Portrait oblong de face, lors d’une représentation de Roméo et Juliette au Théâtre Royal de la Monnaie, saison 1942-1943, signé par le photographe dans le coin inférieur. Deux piliers de la Monnaie aux voix éclatantes pour donner un éclat particulier au chef-d’œuvre de Charles Gounod. Proches à la scène comme à la ville …
Photographie H. Vermeulen, Bruxelles
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®
Portrait ¾ de pied, de face dans Chapelou (Le Postillon de Longjumeau), l’un de ses premiers rôles après son recrutement au Théâtre Royal de la Monnaie, 1931.
Photographie : R. Marchand, Bruxelles
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®
André D’ARKOR et Suzanne DE GAVRE
Soprano léger, puis lyrique-coloratura belge (1903-1995)
Portrait de pied, de face, sur la scène duThéâtre Royal de la Monnaie dans Des Grieux et le rôle-titre de Manon, 1941.
Le soprano belge Suzanne de Gavre fait une belle carrière de premier soprano à la Monnaie entre 1934 et 1947, date de son départ prématuré du théâtre. Soprano léger et lyrique coloratura, elle passe de l’opéra, à l’opéra comique tout en brillant dans l’opérette (assurant la création d’Anita dans Giuditta, 1935.) Elle est invitée des principales scènes lyriques de Belgique.
Photographie : D.R.
Fonds musical Claude-Pascal Perna, Bruxelles®